une reconquête urbaine et paysagère
Sur la dalle de béton sans mémoire de l’esplanade, la démarche contextuelle et sensible est propice à refonder une histoire par une rhétorique appropriée au nouvel univers reconstitué du projet.
Le pouvoir d’évocation du projet renvoie ainsi à des situations vécues ou des lieux connus par les pratiquants du milieu montagnard estival ou hivernal – citadins, touristes ou alpins.
Au Nord, le triangle de l’esplanade végétale. La situation plane et le vocabulaire d’aménagement renvoient à la géographie de « plateau » calcaire à l’instar du fabuleux lapiaz du Parmelan.
En bordure Sud de la dalle Haute, le grand rectangle central de la terrasse urbaine, devient le « coeur battant » du dispositif du projet. Sa situation perchée ouverte visuellement aux horizons, sur la montagne de Semnoz et sur le massif des Bornes, renvoie aux ambiances des terrasses des restaurants d’altitude si prisées des skieurs lors des journées ensoleillées.
Le troisième espace établit le lien entre dalle haute et dalle basse. C’est un jardin de roses, qui s’appuie sur la boite du parking pour mieux l’effacer.
L’inscription urbaine du jardin dans la pente n’est pas sans rappeler la situation géographique du « versant » caractéristique du relief montagnard.
Maîtrise d’oeuvre
Agence APS mandataire
Cap Vert ingénierie bet vrd
Maîtrise d’ouvrage
Ville d’Annecy
Montant des travaux
1,2 M euros TTC – 3.400 m²
Date de réalisation
2010 à 2011