Marseille

le jardin des migrations sur le fort saint-jean

le jardin des migrations, un jardin-promenade

Sensoriel et didactique, le jardin est conçu comme un “livre toujours ouvert”, où il faut s’égarer pour y découvrir les preuves de la connaissance, qu’elles relèvent de l’histoire naturelle ou de l’histoire humaine.
Surplombant le port de Marseille, lieu d’arrivée des plantes et des hommes, le jardin des migrations évoque, à travers une succession de seize tableaux, le brassage des cultures autour de la méditerranée et des plantes qui les accompagnent.

Les passages et niveaux multiples qui animent les lieux du fort se prêtent à une proximité immédiate pour le visiteur attentif ou le promeneur distrait. Cette approche garantit un intérêt tout au long de l’année, indépendamment des périodes de floraison. Elle permet de valoriser une collection botanique de plantes méditerranéennes dans un contexte de jardin sec, demandant un entretien réduit et ne nécessitant aucun arrosage, engrais ou traitement phytosanitaire.

Le jardin permet de dépasser l’opposition entre plantes indigènes ou exotiques et invite à réfléchir sur les notions de perméabilité, de flux, de migration et d’évolution. Le fort Saint Jean et le Mucem offre à Marseille l’opportunité de créer le premier Jardin des migrations en Méditerranée.

             

Maîtrise d’oeuvre
Agence APS mandataire
A. Bruguerolle architecte du patrimoine
O. Filippi spécialiste de la flore méditerranéenne
Agence Lumière concepteur lumière
Sitétudes bet vrd
Biotope bet environnement
Enviroconsult bet bilan carbone

Maîtrise d’ouvrage
Ministère de la Culture – OPPIC
Montant des travaux
6,9 M euros TTC – 15.000 m²
Date de réalisation
2011 à 2013

Annecy

aménagement de l’esplanade paul grimault

une reconquête urbaine et paysagère

Sur la dalle de béton sans mémoire de l’esplanade, la démarche contextuelle et sensible est propice à refonder une histoire par une rhétorique appropriée au nouvel univers reconstitué du projet.
Le pouvoir d’évocation du projet renvoie ainsi à des situations vécues ou des lieux connus par les pratiquants du milieu montagnard estival ou hivernal – citadins, touristes ou alpins.
Au Nord, le triangle de l’esplanade végétale. La situation plane et le vocabulaire d’aménagement renvoient à la géographie de « plateau » calcaire à l’instar du fabuleux lapiaz du Parmelan.
En bordure Sud de la dalle Haute, le grand rectangle central de la terrasse urbaine, devient le « coeur battant » du dispositif du projet. Sa situation perchée ouverte visuellement aux horizons, sur la montagne de Semnoz et sur le massif des Bornes, renvoie aux ambiances des terrasses des restaurants d’altitude si prisées des skieurs lors des journées ensoleillées.
Le troisième espace établit le lien entre dalle haute et dalle basse. C’est un jardin de roses, qui s’appuie sur la boite du parking pour mieux l’effacer.
L’inscription urbaine du jardin dans la pente n’est pas sans rappeler la situation géographique du « versant » caractéristique du relief montagnard.

Maîtrise d’oeuvre
Agence APS mandataire
Cap Vert ingénierie bet vrd

Maîtrise d’ouvrage
Ville d’Annecy
Montant des travaux
1,2 M euros TTC – 3.400 m²
Date de réalisation
2010 à 2011

Menton

création du parvis-jardin du musée cocteau

« Il faut faire aujourd’hui ce que tout le monde fera demain »
JEAN COCTEAU

Le site est contraint. Un parking existant en premier sous-sol, une station d’épuration en second sous-sol, leurs rampes d’accès qui traversent le terrain, une nappe phréatique au niveau de la mer, un sol constitué de remblais, une exposition soumise aux embruns maritimes…
Le site n’est pas neutre. Il a vocation à engager un épaississement de la ville vers la mer, à s’inscrire comme un soubassement assurant l’assise du «tableau urbain» existant, il doit engendrer une reconquête piétonne du quai Monléon.

Le site parle, il dit qu’il est évident de ne surtout pas construire devant le marché couvert, bâtiment remarquable. Préserver cette surface de 12 000 m² à l’altitude du piéton en lui donnant une fonction de parvis et de jardin, c’est à la fois introduire le futur musée Cocteau, mettre en scène le front bâti 1900 et donner raison à la devise de Menton «ma ville est un jardin».

Face à la maison Trenca, le musée Cocteau ne rivalise pas, ne crée pas de masque visuel sur la mer et réalise plutôt un vis à vis attractif, renouant avec la politique architecturale originale et élégante de Menton où se côtoient les grands courants stylistiques 1900.

Maîtrise d’oeuvre
Agence APS paysagistes (parvis)
Rudy Ricciotti architecte (musée)
Lightec concepteur lumière

Maîtrise d’ouvrage
Ville de Menton
Montant des travaux
Parvis-Jardin : 1,1 M euros TTC – 3.000 m²
Date de réalisation
2010 à 2011

Ajaccio

opération grand site des îles sanguinaires

pérenniser un site touristique fragile

Les îles Sanguinaires et la pointe de la Parata comptent parmi les sites naturels forts de la ville d’Ajaccio et de la Corse. Les îles génèrent un intérêt particulier et attractif qui s’explique par la diversité et la richesse des multiples valeurs tels que la puissance physique et géographique, la dimension identitaire et culturelle, l’espace naturel et la valeur écologique, le patrimoine bâti spécifique et historique.
Le Grand Site est très fréquenté, il offre à l’heure actuelle une image très dégradée qui porte atteinte entre autre à la perception du site.

La démarche est de restaurer et protéger le patrimoine naturel tout en maitrisant la fréquentation du lieu dans une perspective de développement durable et harmonieux. Le projet favorise la réhabilitation des infrastructures existantes et la reconquête des espaces fortement dégradés.

La première partie du projet permet la fonctionnalité routière et l’accès aux poches de parking et s’accompagne de cheminements piétonniers sécurisés. La deuxième partie qui longe la colline de la Parata est rendue inaccessible aux véhicules par un contrôle d’accès et devient une promenade de découverte piétonne et cyclable en direction de l’isthme.

Maîtrise d’oeuvre
Agence APS mandataire
BarbAdoue architecture
Sudequip Ingenierie bet vrd
Biotope bet environnement

Maîtrise d’ouvrage
Ville d’Ajaccio
Montant des travaux
4,9 M euros TTC – 40 ha
Date de réalisation
2009 à 2012

Aniane

opération grand site du pont du diable

le développement durable d’un site touristique

Cœur du Grand Site, le Pont du Diable est riche d’une dimension historique et culturelle. C’est un lieu de paysage millénaire classé au Patrimoine Mondial par l’UNESCO au titre du Chemin de Saint Jacques de Compostelle.

Situé au débouché des gorges de l’Hérault, le pont du Diable jouit d’une situation remarquable entre collines de garrigue, ripisylve généreuse et plaine viticole. Le site bénéficie encore d’une esthétique naturelle forte : présence de la roche calcaire gris clair, horizons boisés, étendue d’eau naturelle, plages ”sauvages”, végétation de bord de rivière…

Notre intervention architecturale et paysagère s’inspire fortement de ce constat :
– la passerelle est physique, fine, minérale et parle de rétention,
– la Maison du Site joue la ”disparition”, l’encastrement et l’effacement.
– le projet de paysage s’inscrit dans une démarche respectueuse de l’identité du site.

L’occasion de mettre en œuvre un projet global, cohérent, à l’échelle de l’extrême beauté du lieu et du caractère emblématique qu’il revêt est une chance.

PDF

Maîtrise d’oeuvre
Agence APS mandataire
Rudy Ricciotti architecte
Studio Totem designer
Cap Vert Ingénierie bet

Maîtrise d’ouvrage
Communauté de Communes de la Vallée de l’Hérault
Montant des travaux
6,9 M euros TTC – 10 ha
Date de réalisation
2007 à 2009

Vitrolles

école nationale supérieure des sapeurs pompiers

reconquête écologique d’un paysage de garrigue sur l’Arbois

Le projet s’inscrit dans le paysage naturel et singulier méditerranéen du massif de l’Arbois. Un relief tabulaire remarquable composé d’une succession de plans ourlés de petits aplombs calcaires de cuestas caractérise la géographie du site.

La démarche du projet met à profit l’arrivée de l’implantation du plateau technique de l’ENSOSP, pour engager une reconquête paysagère et écologique, qui requalifie l’image dégradée actuelle du site naturel et reconstitue ce paysage.

Le projet s’insère dans les lignes de force de ce paysage pour en affirmer les caractéristiques et pour jouer « la disparition » des équipements.
Notre attitude de concepteurs est de profiter de l’aménagement de ce site pour mettre en valeur son paysage et effacer des regards les aspects techniques du programme.

Dans un souci de développement durable, le projet trouve l’équilibre sur place des déblais / remblais et les matériaux du site, tel que le concassé calcaire, sont réutilisés pour les accotements des voiries et bâtiments, le paillage des plantations, la couverture des toitures terrasses…

De jeunes plants mycorhizés (Pépinières Robin) d’origine méditerranéenne sont plantés, protégés d’un filet anti-rongeur et la surface du sol est recouverte d’un paillage épais de concassé de pierres provenant du site.

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Maîtrise d’oeuvre
Agence APS
CCD Architecture architectes mandataire
Egis Aménagement bet

Maîtrise d’ouvrage
Ecole Nationale Supérieure des Officiers Sapeurs Pompiers (ENSOSP)
Ministère de l’Intérieur
Montant des travaux
20 M euros TTC – 24 ha
Date de réalisation
2007 – 2008

Alpes-Maritimes / Var

massif de l’estérel, futur grand site de france

étude paysagère, schéma d’accueil du public et Plan de Paysage

Le massif de l’Estérel, un site grandiose et fragile :
– des paysages emblématiques ;
– un lieu de récréation et d’activité en milieu naturel
– une fantastique histoire géologique et volcanologique
– les circulations : un point crucial entre grands intérêts et grands dysfonctionnements
– un territoire protégé d’une grande richesse patrimoniale

Le Plan de Paysage, démarche pilotée par le Syndicat Intercommunal pour la protection du massif de l’Estérel (SIPME) et initiant la démarche Grand Site, est un document reliant l’aménagement et la protection des espaces naturels avec l’objectif d’améliorer la qualité des paysages et de préserver la richesse des milieux.
Le pilotage du SIPME a permis la concertation d’un grand nombre d’acteurs publics et privés. L’ambition du projet « Grand Site », considéré comme un projet de territoire partenarial est de mettre le massif au cœur d’un projet de territoire partagé, porteur d’innovation, d’identité et d’imaginaire avec :
• un haut niveau de protection des patrimoines et de paysages
• une haute valeur d’expérience et d’innovation (en terme de mobilité, gouvernance, gestion, médiation, équipements…)

La qualité des paysages du massif est intimement liée à la question des mobilités (la place de la voiture), aux interfaces urbaines et aux problématiques d’accueil du public. Ainsi le Plan de Paysage est indissociable du Schéma d’Accueil du Public avec lequel il a été construit.
Au vue des enjeux du massif le Plan de Paysage à vocation de placer le curseur entre mise en lumière des paysages et protection des milieux, entre aménagement et non intervention. Il cherchera à redéfinir le rapport frontal ville / massif.

In fine, il donnera lieu à un programme d’actions hiérarchisant les interventions dans l’espace et le temps.

VISITEURS
2 150 000 visites/an
1 600 000 véhicules/an

Maîtrise d’oeuvre
Agence APS mandataire
ALTEA, ingénierie et valorisation touristique
Bio’Div, écologue
BKBS, scénographie paysagère

Maîtrise d’ouvrage
Syndicat Intercommunal pour la protection du massif de l’Estérel (SIPME)
Etude
70 000 euros TTC – 23.000 Ha
Date de réalisation
2018 – en cours

Livron-sur-Drôme

parvis-jardin du siège social du groupe sols

l’alliance du végétal et des bétons de sols

Le parvis-jardin du siège social du Groupe Sols a été conçu pour mettre en valeur le savoir-faire de cette entreprise de bétons d’environnement et également pour le bien-être des salariés de l’entreprise et des visiteurs.

Véritable jardin, le show-room à ciel ouvert offre au minéral un écrin végétal qui valorise le travail de détail des divers bétons de sols. Cœur de métier de l’entreprise, les surfaces minérales du show-room participent de la composition générale du parvis-jardin, dans une alliance minéral/végétal harmonieuse.

Tout autour les prairies jusque-là en friche ont été plantées afin de reconstituer un biotope qui favorise la biodiversité où abeilles, insectes et oiseaux pourront s’installer. A la fois esthétique et utile, cet aménagement constitue un écrin de nature au cœur d’une zone d’activité industrielle.

Maîtrise d’oeuvre
Agence APS

Maîtrise d’ouvrage
Groupe Sols
Montant des travaux
360 000 euros TTC – 10.000 m²
Date de réalisation
2015